F.A.Q.
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Qu'est ce que la neuroatypie ?
Définition : La neuroatypie désigne une variation structurelle ou fonctionnelle du cerveau par rapport à la neurotypie (norme statistique), entraînant des différences cognitives, sensorielles ou émotionnelles. Elle n’est pas un trouble, mais une diversité neurologique (concept popularisé par Judy Singer, 1998).
Base biologique : Elle résulte de différences dans la connectivité cérébrale (ex : hyperconnectivité des réseaux frontaux chez les HPI), la neurochimie (ex : dopamine chez les TDAH), ou la latéralisation hémisphérique (ex : dyslexie).
La neuroatypie inclut des conditions comme le TDAH, les troubles du spectre autistique (TSA), la douance (HPI), les Dys- (dyslexie, dyspraxie), et l’hypersensibilité sensorielle.
- La neuroatypie n’est pas une maladie, mais un fonctionnement différent.
- Le handicap survient quand l’environnement n’est pas adapté (ex : école traditionnelle pour un TSA).
- Enfin, il faut savoir qu’elles peuvent se cumuler !
Et du coup, quelles sont les différentes neuroatypies ?
Si tu as des doutes sur ton fonctionnement neurocognitif, un bilan avec un·e neuropsychologue peut t’aider à y voir plus clair. Voici les principaux profils qu’un diagnostic peut identifier, avec leurs caractéristiques neurobiologiques et cognitives :
1. TDAH (Trouble Déficitaire de l’Attention avec ou sans Hyperactivité)
Mécanismes cérébraux : Dysrégulation des neurotransmetteurs (dopamine et noradrénaline) dans les circuits préfrontaux, affectant le contrôle exécutif (attention, inhibition, planification). Manifestations courantes :
- Difficultés à maintenir l’attention sur des tâches routinières.
- Impulsivité (réactions rapides, difficultés à attendre).
- Hyperactivité ou, à l’inverse, une lenteur cognitive (sous-type « TDAH à présentation inattentive »).
Points forts fréquents :
- Capacité à hyperfocaliser sur des sujets passionnants.
- Créativité et pensée divergente (solutions innovantes).
- Énergie et enthousiasme contagieux.
2. TSA (Trouble du Spectre Autistique)
Mécanismes cérébraux : Variations génétiques (ex : gène SHANK3) et organisation cérébrale atypique :
- Surconnectivité locale (détails très analysés).
- Sous-connectivité à longue distance (intégration globale plus difficile)
Manifestations courantes :
- Pensée en arborescence (liens complexes entre les idées).
- Difficultés avec les codes sociaux implicites.
- Intérêts spécifiques intenses et profonds.
Points forts fréquents :
- Perception fine des détails (observation minutieuse).
- Logique et cohérence interne forte.
- Honnêteté et authenticité.
3. HPI (Haut Potentiel Intellectuel)
Mécanismes cérébraux :
- Corticalisation accélérée (maturité cérébrale précoce).
- Hyperactivité des zones associatives (liens entre les idées).
Manifestations courantes :
- Besoin de sens et de cohérence.
- Hypersensibilité (émotionnelle, sensorielle, intellectuelle).
- « Overthinking » (rumination mentale)
Points forts fréquents :
- Pensée en réseau (connexions originales entre les concepts).
- Capacité à appréhender des systèmes complexes.
- Empathie et intuition développées (si environnement bienveillant).
4. Troubles « Dys » (Troubles spécifiques des apprentissages)
Ces troubles résultent de différences structurelles ou fonctionnelles dans des zones cérébrales spécifiques. Ils sont indépendants de l’intelligence et souvent compensés par des stratégies alternatives.
Dyslexie
- Zone cérébrale : Gyrus angulaire gauche (traitement des mots écrits).
- Difficultés : Confusions de lettres (b/d, p/q), lecture lente.
- Compensations : Mémoire visuelle ou auditive développée.
Dyspraxie
- Zone cérébrale : Cortex pariétal et ganglions de la base (coordination motrice).
- Difficultés : Maladresse (boutonner, écrire), organisation spatiale.
- Compensations : Stratégies verbales ou numériques pour contourner les gestes.
Dyscalculie
- Zone cérébrale : Sulcus intrapariétal (traitement des nombres).
- Difficultés : Compréhension des concepts mathématiques (ex : fractions).
- Compensations : Raisonnement logique non numérique (ex : stratégies).
Dysorthographie
- Zone cérébrale : Cortex frontal gauche (grammaire et orthographe).
- Difficultés : Erreurs persistantes (« il mangent »).
- Compensations : Expression orale riche et structurée.
Dysgraphie
- Difficultés : Écriture illisible ou douloureuse.
- Compensations : Utilisation d’outils numériques (clavier, logiciels de reconnaissance vocale).
Dysphasie
- Zones cérébrales : Aires de Broca (expression) et Wernicke (compréhension).
- Difficultés : Langage oral limité ou simplifié.
- Compensations : Communication non verbale (gestes, images).
Dysmusie
- Zone cérébrale : Cortex auditif droit.
- Difficultés : Reconnaissance des mélodies ou rythmes.
- Compensations : Sensibilité à d’autres formes d’art (peinture, théâtre).
5. Hypersensibilité sensorielle
Mécanismes cérébraux : Hyperréactivité du système limbique (émotions) et du thalamus (filtre sensoriel), entraînant une surcharge face aux stimuli (bruit, lumière, textures).
Manifestations courantes :
- Inconfort ou douleur face à des stimuli tolérés par la majorité.
- Fatigue ou stress en environnement surchargé (ex : open-space).
Points forts fréquents :
- Perception fine des détails sensoriels (ex : musique, arts).
- Empathie et intuition accrues.
6. Synesthésie
Mécanismes cérébraux : Cross-activation des aires sensorielles (ex : aire visuelle activée par des sons).
Manifestations courantes :
- Associer systématiquement des couleurs à des lettres/nombres.
- Percevoir des formes avec des goûts.
Points forts fréquents :
- Créativité et mémoire exceptionnelles (liens sensoriels uniques).
En quoi un coaching spécialisé pour neuroatypiques est-il différent d’un coaching classique ?
Un coaching pour neuroatypiques prend en compte :
- Les spécificités cognitives (ex : pensée en arborescence, hypersensibilité, besoin de sens).
- Les aménagements pratiques (ex : séances courtes et intenses plutôt que longues, supports visuels).
- L’approche sur-mesure, bienveillante et sans jugement face aux différences (ex : acceptation des mouvements pendant les séances pour les TDAH).
- L’intégration des forces (ex : créativité, logique, intuition) plutôt que de se focaliser sur les défis.
Quels sont les bénéfices concrets d’un coaching pour neuroatypiques ?
- Mieux se comprendre : Identifier ses forces, ses besoins et ses mécanismes cérébraux.
- Gagner en confiance : Transformer les « défauts » en atouts (ex : hyperfocalisation = superpouvoir pour les projets passionnants).
- Optimiser son organisation : Trouver des stratégies adaptées à son cerveau (ex : outils visuels pour les dyspraxiques).
- Réduire la surcharge : Apprendre à gérer les stimuli sensoriels ou émotionnels.
- Prendre sa place : Aligner son parcours pro/perso avec ses spécificités (ex : métier qui valorise la pensée divergente).
Quels résultats puis-je espérer ?
Les résultats varient selon les profils, mais voici des exemples concrets :
- Pour un·e TDAH : Moins de procrastination, meilleure gestion des priorités, utilisation de son hyperactivité comme moteur.
- Pour un·e TSA : Meilleure compréhension des codes sociaux, valorisation de ses intérêts spécifiques.
- Pour un·e HPI : Réduction de la sensation de « trop penser », alignement avec un métier qui a du sens.
- Pour un·e Dys : Contournement des difficultés (ex : utilisation de la voix plutôt que l’écrit pour la dysgraphie).
- Pour tous : Gain de confiance, réduction du stress, sentiment de légitimité.
À qui s’adresse ce coaching ?
Ce coaching est conçu pour :
- Les adultes neuroatypiques (TDAH, TSA, HPI, Dys, hypersensibles) en quête de sens ou de stratégies adaptées.
- Les parents d’enfants neuroatypiques qui souhaitent mieux comprendre et accompagner leur enfant.
- Les professionnels (managers, RH) qui veulent adapter leur environnement de travail pour inclure les neuroatypies.
- Toute personne qui se sent « différente », en quête de sens et cherchant à lever le voile sur son fonctionnement.
En quoi le travail énergétique peut-il m’aider ?
Le travail énergétique (ex : réalignement, méditation) peut :
- Libérer les tensions accumulées par la surcharge sensorielle ou le stress de masquage (ex : « camouflage » des TSA).
- Rééquilibrer le système nerveux, souvent en hypervigilance chez les neuroatypiques.
- Retrouver un ancrage, utile pour les personnes « dans leur tête » (HPI) ou dispersées (TDAH).
- Dépasser les croyances limitantes (ex : « Je suis nul·le parce que je ne rentre pas dans le moule »).
Je suis hypersensible, mais je ne sais pas si je suis neuroatypique. Puis-je quand même être accompagné·e ?
Absolument ! L’hypersensibilité est souvent liée à une neuroatypie (HPI, TSA, etc.), mais elle peut aussi exister seule. Mon accompagnement s’adapte à votre ressenti et vos besoins, sans étiquette obligatoire. L’important est de trouver des stratégies pour :
- Gérer les surcharges émotionnelles ou sensorielles.
- Transformer votre sensibilité en force (ex : empathie, intuition).
- Trouver un environnement (pro/perso) qui vous correspond.
Je suis diagnostiqué·e depuis peu. Comment pouvez-vous m'aider à gérer le deuil de la "normalité" ?
C’est une étape normale après un diagnostic. Soyez rassuré.e.
Nous travaillons en coaching à votre rythme selon la phase de deuil que vous traverser pour obtenir :
- L’acceptation : Comprendre que votre cerveau fonctionne différemment, pas « moins bien ».
- La reconnexion à soi : Identifier ce qui vous rend unique et précieux·se.
- La transformation des regrets en opportunités (ex : « Si j’avais su plus tôt, j’aurais… » → « Maintenant, je peux… »).
- La création d’un environnement bienveillant (relations, travail, loisirs) qui vous correspond.
Ma pratique
FONCTIONNEMENTS
En distanciel (visio)
En présentiel sur Pizançon (26300)
HORAIRES
Lundi – vendredi : 09H – 18H30
Samedi matin possible (avec suppléments)